Ça ne serait pas une question de beau ou de laid, de grand ou de petit, de palette de couleurs. Ça se jouerait dans mon regard ; en le voyant, en sa présence, je me sentirais à la maison.
Il me ferait rire, souvent, et il rirait avec moi aussi.
On se ressemblerait, pas entièrement, mais nos différences ne seraient pas des agressions aux valeurs profondes de l'autre. Licorne à paillettes et mouton à cinq pattes.
J'aimerais l'odeur de sa peau.
Il saurait quand me prendre dans ses bras et quand me foutre la paix. Il saurait me dire simplement ce dont il a envie. Il aurait des envies.
Il serait là. Pas pour trouver des solutions à ma place, juste pour être là et que ça soit un peu moins pire à deux.
Il me laisserait être là pour lui, aussi.
On passerait des super moments ensemble. Il m'apprendrait à être sûre qu'il ne va pas me désaimer s'il tourne le dos. Il ne me laisserait pas lui sacrifier mon goût pour l'indépendance.
On serait heureux de se retrouver.
Il saurait qu'il y a du boulot à faire pour me désarmer, pour le laisser bien me traiter. Et ça ne lui ferait pas peur.
Il n'aurait pas peur de mes bonds du cœur, que je ne rentre pas dans toutes les cases. Il ne chercherait pas à me dire qui je devrais être, comment je devrais être.
Et moi, ça serait pareil pour lui.
Il ne serait pas chiant.
Il ne se prendrait pas au sérieux.
Il aurait l'épaule confortable.
Il aimerait lire, putain, j'en peux plus des gens qui ne lisent pas, la musique, le ciné, le théâtre, les copains, la mangeaille et le bon boire. On découvrirait des trucs géniaux ensemble.
Il s'en foutrait de la marque des bagnoles.
Il m'aimerait et ça ne serait pas la raison principale pour laquelle je l'aimerais.
C'est un très beau rêve, et je me rends compte de la chance que j'ai de pouvoir le conjuguer au présent de l'indicatif. Je vous le souhaite aussi. Et longue et belle vie à ce nouveau blog !
Merci La souris. Pas sûre de l'avenir, ni amoureux, ni du blog, mais si on y va pas on ne saura jamais !
Être "arrivée" chez soi, une émotion rare que j'ai connu et perdu faute de pouvoir faire autrement sans se dégoûter, mais le loyer est toujours perçu cela m'aide sur le chemin de l'âge et des neurones en perdition !
Première trace dans ces nouvelles pages, bises .
Ça m'est arrivé aussi, la mume et la vie est une grosse pute à ce sujet. Mais c'est une toute autre histoire.
Je suis sûre que tu l’écriras bientôt au présent. En attendant on se boira du thé en rigolant comme des baleines échouées sur un canapé. Bisous copine.
Écoute, même si ça s'écrit au présent, s'il n'y a rien dont on peur rire en buvant du thé c'est qu'il n'en vaudra pas la peine, ma LuceLuciole! Je t'embrasse très fort !
Ou une licorne à cinq pattes, un mouton à paillettes. Des bisouilles ici aussi !
Ça se tente, pourquoi pas, Monsieur Fruits rouges !
Ce n'est pas un rêve, un jour au moment le plus inattendu, cela te tombe sur la tête et c'est si bon.
Je te souhaite un P.C. à la hauteur de ton rêve
Merci ma Lilou. On verra ce que la vie nous réserve !
oh là là... tout pareil.
Et je l'ai trouvé, et cette sensation unique d'être "à ma place"...
Mais c'est vrai que la vie est une grosse pute parfois !
Pffffffffffffffff
J'en suis heureuse pour toi, Lysa. Que la vie te soit douce autant qu'elle sait l'être, aussi !