"Les gens heureux n'ont pas d'histoire, ils s'en inventent". Si j'en crois l'internet mondial, c'est une citation de Claude Orland, dit Claude Roy. Claude, laisse moi deviner, t'étais un vieux mâle blanc cis.
Non parce que dans mon monde, on n'a pas besoin de s'inventer des histoires. Elles existent, juste les gars comme toi les jugent indignes d'intérêt. Mais c'est une histoire, de savoir que la piscine a rouvert aujourd'hui, de connaître le prix du Clermont Paris (15€ en première en plein JO, que demande le peuple ?) , de regarder les poissons du bassin, de prendre le thé/le café sur la terrasse tous les matins où c'est possible, d'entendre le vent souffler sur les volets.
C'est une histoire, de s'inquiéter pour des gamins qui sont pas les siens, pas les nôtres. C'est une histoire, de se demander qui va être le prochain chef. Une histoire de s'inquiéter pour son papa, pour ma maman. Une histoire, de pas trop savoir où on met les pieds, jamais.
Rep à ça, Claude.
Ou alors, chuis pas heureuse. Mais pas de bol, Claude, ça fait longtemps que je me passe de la validation de quiconque concernant mon propre bonheur.
Qu'il aille se faire cuire le cul, Claude.
Hello fredoche !
Bien d’accord avec toi. Le besoin de validation d’autrui est le virus mortel de son propre bonheur. C’est quelque chose qu’on comprend plus facilement avec l’âge peut-être. Surtout pour les plus jeunes qui n’ont connu que la vie avec les rezosocios et son piège de "devoir séduire".
Sacrip’Anne : Ah mais tu fais auberge aussi ?! Normal en fait, c’est un couvent… plusieurs sœurs… ;-)
Orpheus "mes sœurs, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est qu'on mange des carottes. La mauvaise c'est qu'elles sont râpées." !
Comparaison, poison, en somme.