Tu saoules tout le monde, meuf.

Tu déverses des trucs d'une indécence folle à longueur de web, t'es même pas capable de dire à un mec en face "quand tu fais ça, ça me donne envie de te faire subir les derniers outrages, mais c'est compliqué, là, non, alors aidmdmdme (choisis une consonne dans l'alphabet, ça ira plus vite) moi un peu, là."

(Oui, j'ai laissé plein de bouts de névroses sur le bas-côté, récemment. Visiblement la peur mortelle du rejet n'en fait pas partie. Tu vas faire quoi ?)

Va mettre ton poker face et arrête de saouler la terre entière.

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Quand même, pour vous faire rire, il y a quelques semaines, quelqu'un m'a dit "Il faut que tu t'imposes" (on ne m'a jamais cernée d'aussi près, ne trouvez-vous pas ?)

L'ironie mordante de la chose me fait hurler du rire le plus noir que vous trouverez sur cette planète et ses environs.

Bref.

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Le pire c'est que je me rends compte que je suis une féministe en carton. En fait le truc c'est de ne jamais me laisser réfléchir, sinon je fous du bordel partout.

Donc tu m'embrasses d'abord, tu passes un temps certain à me rassurer : non, c'était pas une erreur et oui, t'es sûr.

Ensuite on peut discuter.

MeToo ? Jamais entendu parler.

(Enfin ne fais ça que si j'ai envoyé un peu de signal intéressé, hein, sinon je risque de mal réagir).

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Bon.

Personne n'a de truc à raconter ici pendant que... je cherche mon poker face ?