J'aurais pu répondre à chacun de tes gestes. Je n'ai pas manqué d'envie de poser mon front sur ton épaule, de répondre main pour main, de te prendre dans mes bras et advienne que pourra. Ca m'a tenté très fort, d'emmêler mes doigts aux tiens, comme si de rien n'était, avec l'air aussi décontracté que toi, et voir où ça nous mènerait.
Je ne l'ai pas fait.
Je ne l'ai pas fait parce que s'il te prend un jour l'envie de vraiment franchir cette ligne, quelle qu'en soit la façon, quel que soit le futur, j'ai besoin de savoir que c'est ce dont tu as vraiment envie.
Et si ça arrive on verra. Mais si ça n'arrive pas, être restée un peu plus sage que ce dont j'ai envie me protège, entre autres, de trop te rêver. De tomber de trop haut. De m'accuser de tous les maux. Juste un tout petit peu.
J'ai envie d'être l'avocat du diable, si tu ne réponds à aucun signe, comment peut-il franchir la ligne. Cela dit, je ferais comme toi... quoique quand je pense à mon prochain billet, je me dis que je devrais me taire.
Désolée pour la ponctuation désastreuse de mon précédent commentaire !
NP J'ai pas dit que je ne donnais pas d'indice. Et puis je ne sais pas, il a qu'à lire ce blog, bordel. (Oui, ok, mais c'est pas si simple).
Hâte de lire ton prochain billet ?