Hier soir en rentrant sous une pluie battante, après un dîner ma foi fort agréable, je me suis souvenue de ce que c'était, quand je me sentais légère à 27 ans.
Il faisait le même temps, lourd, je préparais des examens, et j'étais fraîchement séparée. Objectivement, je n'allais pas bien.
Mais quand il a pris ma main, qu'il m'a dit "arrête de courir" et qu'on est rentrés sous cette pluie en offrant nos visages à l'eau, mon cerveau a arrêté de tergiverser. Complètement.
C'était une bonne fin de journée, je suis rentrée dans ma chambre (un étage au-dessus) le matin venu, on a continué à partager le WIFI pendant des mois sans qu'il n'y ait plus rien.
Je ne suis pas sure que la moi de 44 ans se satisferait de la même chose. Mais je crois qu'il y a trop longtemps que je n'ai pas été bien.
2 commentaires
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Il y a des moments où on se contente d'aller suffisamment bien, parce que c'est tout ce qu'on peut faire. Et d'autres où on trouve de l'énergie pour chercher mieux.
Ca coûte. On ne va pas se mentir, c'est dur, c'est long, ça remue.
Mais on se retrouve et ça fait tant de bien.
Je t'embrasse ma belle. Va faire un tour de vélo, tiens !
Même si aujourd'hui cela ne te suffirait pas, le souvenir de ce moment t'apporte encore un peu de douceur, des années plus tard.