Bon. Je râle, je ricane, je vitupère, sur l'indisponibilité des autres.
Et pour autant je ne suis pas sûre d'être moi-même très disponible. Est-ce que j'ai vraiment de la place pour un mec dans ma vie ? (Dans ma maison n'en parlons même pas, j'ai à l'heure actuelle une très mauvaise opinion de l'homme domestique - à part mes copains préférés bien sûr - et de la rapidité avec laquelle un attirant homme sauvage devient une charge pesante autant qu'inerte dès qu'il a enlevé ses chaussures.)
Je disais l'autre jour à mon amie A. que je ne suis pas sûre d'avoir même envie de revivre un jour avec un homme. Elle a répondu qu'on en reparlerait quand je lui annoncerai, triomphante et dans deux ans maximum, mon emménagement avec un type formidable. Puis a corrigé : "j'ai dit deux ans pour être polie mais je pensais deux mois".
Ha.
La vérité, c'est qu'à l'heure actuelle je peine même à justifier le ROI[1] d'un amant doué mais un peu occupé, voire d'un plan cul amélioré.
Pour être honnête, je pense que je suis une sacrée tannée à apprivoiser, en ce moment. Très au-dessus du niveau de capacités du mec moyen, même du mec de qualité supérieure. Si j'avais pris le melon je dirais indomptable comme la mer en colère ou le ciel circonspect.
L'amour sans cage pose des questions morales, l'amour en cage[2] ne me tente plus...
Le ROI, c'est pour les plans cul capitalistes ?